Le dernier roman noir de Colin Niel met en scène la chasse au grands fauves et l’opposition des anti-chasse.A son habitude, c’est un roman multichoral où les protagonistes s’expriment successivement soit en Namibie soit dans les vallons enneigés de la vallée d’Aspe. Il va même jusqu’à bouleverser la chronologie, ce qui surprend le lecteur. Quelques scènes paroxystiques,dont une chasse inversée à ski de rando.L’auteur ne donne pas une vision tranchée entre les mauvais chasseurs et les bons anti chasse. Malgré cela , je n’ai pas accroché à ces scènes de suspense renforcé par un timing de récit : il y a a quelque chose d’inhumain dans ces personnages pris par leurs passions. On est loin de la maestria de son dernier roman « Seules les bètes »