L’auteur passe en revue les théories de l’écologique politique:
-l’effondrement pour les années 2030 2050: les besoins de base (eau, alimentation, logement, mobilité, sécurité) ne pourront plus être assurés .on ne peut rien faire: un nouveau monde émergera avec une société déstructurée, ds « biorégions », des énergies 100% renouvelables, une alimentation végétale, locale et saisonnière et plus d’alcool bien sûr.Représentant :Yves Cochet
-l’alarmisme réformiste avec la croissance verte et le développement durable, qui inspirent les COP ( Conférences of the Parties),
– l’écologie radicale pour une décroissance tous azimuts ( décroissance énergétique,décarbonation de l’industrie, démondialisation, déconsommation, réduction de la population , des voyages en avion , en voiture, du niveau de vie. Un des Représentant: JM Jancovici avec son shift project
-les variantes de l’écologie radicale avec l’écoféminisme et les décoloniaux qui expliquent la crise climatique par les systèmes d’oppression coloniaux, racistes et patriarcaux.Le dérèglement est dû à l’histoire esclavagiste avec les industries extractives et les monocultures intensives.
-l’écomodernisme et l’économie circulaire , favorable à l’économie de marché. L’économie circulaire, c’est concevoir les produits pour recycler à l’infini.Le découplage ,entre développement humain et impact environnementaux: c’est concrètement d’intensifier les activités dans les villes , dans certaines zones pour épargner la nature au maximum.L’écomodernisme mise sur les énergies solaires, la fission et la fusion
A partir de là, Luc Ferry s’en donne à coeur joie pour pourfendre ces théories sauf l’écomodernisme, en les traitant de passions tristes et punitives , avec un risque de dérive autoritaire.
Le livre finit sur un autre sujet : la cause animale., détaillant les visions de l’homme depuis Descartes jusqu’aux végans
Au final, le livre est utile pour s’informer sur les différentes idéologies des écologistes; Luc Ferry est assez simple à comprendre, parfois un peu tranché.