Un sourire de la fortune- Joseph Conrad

Un capitaine de navire aborde une ile de l’océan indien, à la fin de l’époque de la marine à voile.Il fait relâche ,doit trouver une cargaison, tombe sous l’influence d’un mercantile, se laisse subjuguer par sa fille lointaine…puis repart.

Joseph Conrad, grand écrivain marin,nous prend littéralement par sa langue riche et magnifiquement écrite. Ce livre évoque les ouvrages de Pierre Loti et ses escales au Japon et à Istanbul. Une nouvelle à lire. Mais si vous ne connaissez pas Conrad, commencez par lire Typhon ou Lord Jim.Et on en parle.

L’art de la trace – Cedric Sapin-Defour

le second titre est  » Petits détours sur le ski de randonnée et les neiges d’altitude ».Tout un programme.

Quelques extraits pour vous donner envie de lire, vous les skieurs de rando : « Se mettre en marche.En glisse.Paisiblement excités.Allonger d’emblée le pas et régler son pas à sa taille. »… »Réduire notre mode à ses détails, aux cristaux de neige ou à cette envoûtante spatule qui toujours nous devance et que nous ne rattraperons jamais.La seconde d’après,lever la tête et voir le gigantesque des montagnes, au-delà des frontières, immensités rapetissant l’homme sans lui ôter la possibilité d’y grandir ». »Repérer les couloirs vierges, encaissés, abrupts.Aller y faire des Z ». « Tracer une neige froide,un des dix plus grands bonheurs du monde.Laisser sa trace, qui demain peut-être ,c’est tant pis, c’est tant mieux,n’y sera plus.

Descendre.Sauter,virer, foncer,tourner, ces mots tourbillons des danses enfantines.Skier, c’est avant tout cela: s’autoriser à vaciller…. Hurler que c’est bon comme s’il fallait le dire,en redemander,repeauter et remonter »

Le tableau volé – film de Pascal Bonitzer

Une comédie vivante où Bonitzer nous entraine dans un milieu sophistiqué , puis dans un milieu simple. Il y a l’histoire principale du tableau, bien spolié où s’opposent la cupidité et l’innocence .Tout va très vite, il y a parfois des digressions , mais surtout plusieurs histoires secondaires serpentent autour de l’intrigue principale, Aurore et son père, André et son patron, Martin et ses copains, André et les femmes .Et celles-là sont inabouties, laissant au spectateur le soin d’imaginer la suite,comme lors de la lecture d’un livre.Ce film m’a beaucoup plu.