Marcher aux Kergelen- François Garde

traverser à la marche cette ile venteuse, avec une température fraîche et de la pluie constante, voici un trek de orès de 350 km et 17000 m de dénivelé qui devient une expédition.Je laisse la parole à un critique amateur qui écrit mieux que moi.

« Vingt-cinq jours de vent, de pluie, de froid à traverser un paysage austère fait de rocailles, de souilles, de lacs, de rivières où il faut tracer sa voie car ces terres sont vierges.
Vingt-cinq jours à passer de fjords en éboulis, de moraines désertes en manchotières grouillantes de manchots et d’éléphants de mers indifférents.
Vingt cinq jours où le paysage est toujours le même et toujours changeant, baptisé des noms les plus divers et dont on se demande bien pour qui.
Enfin vingt-cinq jours partagés à quatre dans une tente pour trois, peinant sous le poids de sacs de vingt cinq kilos, où Michel Garde décrit admirablement le spectacle fascinant de ces Terres Australes en nous faisant partager les pensées profondes qui le traversent. »

Cette île volcanique, avec ces noms bien de chez nous (baie d’adièrne, couloir Mangin, glacier de la Pilatte,….), avec beaucoup d’animaux mais que sur le rivage , est inhabitée à l’exception de Port aux Français : elle fascine l’auteur, qui écrit bien. L’équipes de 4 hommes est solide mais il y a des tensions à la fin, assez bien gérées d’aillers. Un livre qui m’a beacoup plus.