Schuchuryoku,techniques mentales pour rester concentré sur ses objectifs – Nicolas Chauvat

Encore un livre de développement personnel me direz-vous.J’ai commencé à le lire par curiosité, sans grande conviction, tout de même attiré par son inspiration asiatique. Chaque chapître décrit une technique, en commençant par un conte, puis fait appel à ce que les neurosciences nous apprennent sur notre cerveau , son fonctionnement et ses limtes, puis résume la technique.Ci-dessous, j’ai copié un extrait de résumé des techniques,venant du site de critique de livres Babelio

« Shukan qui est un état d’esprit permettant de persévérer vers son objectif personnel, aussi long soit-il. Shu facilite l’acquisition de nouvelles compétences, tandis qu Kan permet de cultiver la constance aussi bien dans ses actes que dans son coeur.
Kincho est une méthode qui permet de lutter contre la procrastination. Elle se compose de Sekinin qui permet de redonner du sens à ce que l’on fait et Mokuhyo, la motivation.
Shuchuryoku est le précepte central de cet ouvrage. Il met en valeur la méthode permettant à tout un chacun de rester concentré sur l’essentiel, et de ne pas se disperser.
Ketsudan-Ryoku donne les moyens de travailler sur sa volonté dans le but de persévérer quoi qu’il se passe. Ketsudan est centrée sur la prise rapide de décision. Ryoku permet d’entraîner cette capacité à faire des choix sur le long terme pour que cela devienne de plus en plus facile et efficace.
Kyukei permet de tout mettre en oeuvre pour faire des pauses efficaces. Kyu est une méthode centrée sur la façon de mettre son cerveau en pause. Kei quant à elle, permet de travailler sur le phénomène de la fatigue chronique.
Eiyô se base sur les bénéfices de l’alimentation. Shinkei explique que chacun est l’architecte de son corps et de son esprit. Selon sa façon d’en prendre soin, on peut évité ou pas certains problèmes psychiques ou de santé. »

Cité de la poussière rouge , Qiu Xiao Long

Chronique de la Chine communiste depuis 1949 ,du Grand Bond en avant à la période récente (2015). Chaque chapître se rapporte à une année et commence par un court résumé des nouvelles officielles , à la gloire du parti communiste et enchaîne sur une saynète d’une des personnes de la cité qui doit s’adapter aux changements imposés par la politique du parti.Les histoires sont parfois dramatiques, souvent truculentes: le professeur qui ne peut plus se payer lors de la saison des crabes le crustacé depuis la flambée des prix et trouve des stratagèmes pour en retrouver le souvenir. L’ouvrier, né au moment de la famine du Grand Bond en avant, qui adore manger et boire mais est limité avec sa paye d’usine d’état: il finira par être reconverti en homme de relations publiques , dédié aux festins qui conduisent à la signature des contrats , mais aussi à l’hôpital.

On retrouve chez l’auteur cette critique acerbe de la société chinoise comme dans ses romans policiers avec le célèbre inspecteur Chen

Obia , Colin Niel

Un des 4 polars de la série guyanaise de Colin Niel. Le brillant capitaine Anato, lointain descendant de Noirs marrons , esclaves évadés, enquête sur un meurtre comme dans tout polar. Le récit continue sur un trafic de drogue entre Cayenne et la métropole, avec des « mules », qui ingèrent des ovules de cocaïne pour gagner 2000 euros au risque de leur vie. Le récit s’enrichit de nouveaux personnages: inspecteur révoqué de la police, homme politique, personnages venant du Surinam, mères ou nièces des protagonistes. Les faits remontent ensuite dans le passé,lié à la guerre civile en 1986 au Surinam , qui a conduit à de nombreux réfugiés en Guyane. L’enquête avance , en même temps qu’ Anato part à la recherche de son passé, au Surinam justement.Ce roman est foisonnant de personnages, bien mené avec du suspense bien sûr. Avec Les Hamacs en carton ,Sur le ciel effondré et Ce qui reste en forêt, voila un 4ème bon roman bien maitrisé, qui rappelle Au coeur des ténèbres de J Conrad dans les 2 scènes finales de plongée dans la forêt amazonienne. Si la longueur du roman vous effraie, vous pouvez lire un des 3 cités.Bonne lecture.