Paris Brest – Tanguy Viel

Un roman familial , au-dessus de la rade de Brest, une histoire d’héritage avec la grand-mère, un père impliqué dans un scandale avec le Stade Brestois, une histoire de vol avec Kermeur , un ami d’enfance. Dans le livre, il faudrait parler d’un Brest-Paris, où le narrateur cherche à quitter cette famille et cette mère prégnante.L’histoire se déroule en même temps que le narrateur commence à écrire.L’avant-avant chapitre est fulgurant avec une scène de vengeance où réalité et fiction se mêlent astucieusement.

Tanguy Viel écrit bien avec des mises en situation originale.J’ai donc aimé.

Ces liens qui nous font vivre, éloge de l’interdépendance-Rebecca Shankland- Christophe André

Ce livre m’a particulièrement intéressé; n’ayant pas pris de notes, j’ai préferré copier ci-dessous un résumé de ce livre.

Nous avons plus que jamais besoin les uns des autres. Avancer ensemble nous rend plus heureux et plus à même de faire face aux difficultés de la vie.
Recevoir et accorder du soutien sont autant d’occasions de resserrer les liens et cet échange est bénéfique tant à celui qui donne qu’à celui qui reçoit. L’interdépendance positive contribue à donner du sens à notre existence et favorise la relation avec les autres.
La conscience d’être interdépendants facilite l’engagement et rend la vie sur cette planète plus belle.
Un livre qui nous aide à nous rapprocher les uns des autres, à resserrer nos liens.
Un livre utile et concret pour le couple, l’éducation de nos enfants, les relations amicales et professionnelles.

Pourquoi la démocratie a besoin de la religion- Harmut Rosa

Harmut est ce sociologue et philosophe allemand qui a développé une réflexion sur l’accélération de nos sociétés qui conduit à la perte de notre relation au monde avec la part grandissante du numérique. Il a travaillé un concept de résonance, détaillant toutes les manières de relation au monde, par nos sens en particulier.

Dans ce court ouvrage, il estime que les églises et la religion ont des choses à nous dire en tant que sociétés et individus pour contribuer à cette résonance: par son rapport au temps, par ses pratiques,ses rituels, ses sagesses.C’est donc un axe de réflexion utile dans notre monde actuel.

Ce petit livre est issu d’une conférence faite en Allemagne. Rappelons-nous que l’Allemagne n’est pas un Etat laïc et que la religion y est enseignée dans les écoles publiques.

L’Absolue perfection du crime – Tanguy Viel

Un court polar sur un braquage dans un casino à Brest , mais vu par un des braqueurs et ses rapports avec Marin,,le chef de la bande. Il y aussi les autres membres du gang; Andréï , l’Oncle, sortie de parrain, la Tante.L’intérêt du sujet ne réside pas tant dans le braquage, que dans l’après-braquage, avec une poursuite finale particulièrement haletante. Tout cela à l’extrémité l’ouest de la côté bretonne.

Un sourire de la fortune- Joseph Conrad

Un capitaine de navire aborde une ile de l’océan indien, à la fin de l’époque de la marine à voile.Il fait relâche ,doit trouver une cargaison, tombe sous l’influence d’un mercantile, se laisse subjuguer par sa fille lointaine…puis repart.

Joseph Conrad, grand écrivain marin,nous prend littéralement par sa langue riche et magnifiquement écrite. Ce livre évoque les ouvrages de Pierre Loti et ses escales au Japon et à Istanbul. Une nouvelle à lire. Mais si vous ne connaissez pas Conrad, commencez par lire Typhon ou Lord Jim.Et on en parle.

L’art de la trace – Cedric Sapin-Defour

le second titre est  » Petits détours sur le ski de randonnée et les neiges d’altitude ».Tout un programme.

Quelques extraits pour vous donner envie de lire, vous les skieurs de rando : « Se mettre en marche.En glisse.Paisiblement excités.Allonger d’emblée le pas et régler son pas à sa taille. »… »Réduire notre mode à ses détails, aux cristaux de neige ou à cette envoûtante spatule qui toujours nous devance et que nous ne rattraperons jamais.La seconde d’après,lever la tête et voir le gigantesque des montagnes, au-delà des frontières, immensités rapetissant l’homme sans lui ôter la possibilité d’y grandir ». »Repérer les couloirs vierges, encaissés, abrupts.Aller y faire des Z ». « Tracer une neige froide,un des dix plus grands bonheurs du monde.Laisser sa trace, qui demain peut-être ,c’est tant pis, c’est tant mieux,n’y sera plus.

Descendre.Sauter,virer, foncer,tourner, ces mots tourbillons des danses enfantines.Skier, c’est avant tout cela: s’autoriser à vaciller…. Hurler que c’est bon comme s’il fallait le dire,en redemander,repeauter et remonter »

Le tableau volé – film de Pascal Bonitzer

Une comédie vivante où Bonitzer nous entraine dans un milieu sophistiqué , puis dans un milieu simple. Il y a l’histoire principale du tableau, bien spolié où s’opposent la cupidité et l’innocence .Tout va très vite, il y a parfois des digressions , mais surtout plusieurs histoires secondaires serpentent autour de l’intrigue principale, Aurore et son père, André et son patron, Martin et ses copains, André et les femmes .Et celles-là sont inabouties, laissant au spectateur le soin d’imaginer la suite,comme lors de la lecture d’un livre.Ce film m’a beaucoup plu.